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Pierre Béguin

écrivain

Portrait

Pierre Béguin est né à Arare – Genève – le 25 février 1953. Après ses études – diplômé en Lettres et DEA en Psychologie en Sciences de l’éducation à l’Université de Genève –, il voyage beaucoup, un peu partout dans le monde, plus spécialement en Amérique latine qu’il arpente de long en large. D’un voyage au Chili, il tire son premier roman L’Ombre du Narcisse (1993), d’un séjour de plusieurs mois en Colombie Joselito Carnaval (2000), d’une expédition en Amazonie et de rencontres avec des guaqueros – ces fameux pilleurs de tombes précolombiennes – Terre de Personne (2004) qui obtient la distinction de la Fondation Schiller en 2005. 

En 2007, en souvenir d’un fils décédé quelques jours après sa naissance, il publie Jonathan 2002, à la fois témoignage d’amour et récit initiatique qui pose les questions essentielles sur la vie, la mort et la responsabilité. En 2011 parait, toujours aux Editions de l’Aire, Bureau des Assassinats et autres coups de sang, un recueil d’essais qui analyse, sous l’angle littéraire, les années de crise que nous traversons.

En 2013, aux éditions Philippe Rey, il publie Vous ne connaîtrez ni le jour ni l'heure, sélectionné pour le Prix Chronos à Paris, qui a reçu en France comme en Suisse un accueil critique remarquable.

En 2016 paraît aux éditions Campiche Condamné au bénéfice du doute, inspiré de la célèbre «affaire Jaccoud», qui obtient la même année le Prix Edouard Rod, suivi, en 2017, de Et le Mort se mit à parler.

En 2020, chez Albin Michel cette fois, est publié La scandaleuse Madame B., une saga basée sur l’incroyable destinée de Josette Bauer, et la fascination que cette histoire a exercée sur l'écrivain américain Truman Capote.

Au nom du feu, paru en novembre 2022, retrace, en même temps que son enfance et son adolescence, l'incroyable odyssée d'un jeune lieutenant suisse qui choisit de déserter en 1942 pour rejoindre les rangs de la Waffen SS où il servira sur le front russe en Carélie du nord. Blessé, fait prisonnier, déporté dans un camp de prisonniers au sud de Leningrad, il s'évade, traverse toute la Prusse orientale dévastée pour rejoindre Berlin, avant de retrouver sa patrie après quatre ans d'une folle errance.

Depuis 2007, avec cinq autres écrivains, il a tenu sur la Tribune de Genève un blog littéraire intitulé Blogres. La Tribune ayant décidé de fermer sa plateforme de blogs, il a décidé de continuer seul l'aventure Blogres qui a maintenant émigré sur la plateforme française blogspirit.

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